4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 11:37

Salut à tous(tes) !!!!

Le collectif l'Atelier des Canulars vous souhaite une bonne année 2012...

militons, rêvons, combattons, vivons...en attendant la fin du monde... ;)

 

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Vendredi 6 janvier à partir de 20H :

Soirée "MÂCHON" Agendalyon est de retour

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Dimanche 8 janvier à partir de 20H :

Ciné Club : "The Blues Brothers" de John Landis 1980 film américain 2h10

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Vendredi 13 janvier à partir de 20H :

Soirée de soutien aux travailleurs des « Aciéries grecques », en grève

depuis le 1er Novembre

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Samedi 14 janvier à partir de 15H :

Présentation de l'association COLOMBIA NUEVA

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Dimanche 15 janvier à partir de 20H :

Ciné Club : "Un prophète" de Jacques Audiard 2009 France 2h35

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Vendredi 20 Janvier à partir de 20H30 :

Resto Végétarien sur le thème des "mille et une feuilles"

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Dimanche 22 janvier à partir de 20H :

Ciné Club : "Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier" de Pedro

Almodóvar 1980 Espagne 1h18

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Dimanche 29 janvier à partir de 20H :

Ciné Club : "A Dirty Shame" de John Waters film américain 2004 1h26 min

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Nous vous rappelons que le film du Ciné-Club commence vers 20h30 !

 

 

ET MAINTENANT VOICI LE PROGRAMME DU MOIS PLUS EN DÉTAIL ...

 

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Vendredi 6 janvier à partir de 20 h :

 

Soirée mâchon AGENDALYON est de retour !

 

Pour fêter le retour d’AGENDALYON, recueillir toutes les remar­ques pour

qu’il soit au top, et tout sim­ple­ment pour se ren­contrer, l’équipe

pro­pose un « mâchon » végétarien, repas à prix libre.

 

Cela vaut mieux de fêter le retour de cet outil magni­fi­que qu’est

AGENDALYON que les rois ou les reines, ou même que le début d’ânée, comme

un far­deau répé­ti­tif dépourvu de sens...

 

Agendalyon, le site qui réper­to­rie les évènements mili­tants de Lyon et

l’agglo­mé­ra­tion lyon­naise était en chan­tier depuis plu­sieurs mois.

Il a enfin ré-ouvert ses portes. Cet agenda est ori­gi­nal puisqu’il est

mutua­lisé : c’est chaque col­lec­tif qui ins­crit les évènements. Et

voici la nou­velle ver­sion ! Plus fonc­tion­nelle, plus sûre et

désor­mais les col­lec­tifs ont la pos­si­bi­lité d’indi­quer les

évènements « en projet », non encore com­plè­te­ment fina­li­sés, pour

éviter les che­vau­che­ments.

 

Avec AGENDALYON vous n’aurez plus d’excu­ses.

http://agen­da­lyon.org/

 

Pour contac­ter AGENDALYON en cas de dif­fi­cultés :

contact (Arobase) agen­da­lyon.org

 

Le prix libre de ce repas végé­ta­rien sera en sou­tien aux inculpé-es de

Toulouse. (Voir l'article de Rebellyon : "Toulouse: répression après une

action vis à vis de la PJJ"

https://rebellyon.info/Toulouse-repression-apres-l.html

 

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Dimanche 8 janvier à partir de 20H :

 

Ciné Club : "The Blues Brothers" de John Landis 1980 film américain 2h10

 

Le moment est enfin venu pour le petit malfrat Elwood de retrouver son

frère Jack, qui vient de passer plusieurs mois à l'ombre pour un

lamentable hold-up... Après cette période de purgatoire forcé, ce dernier

se sent comme des fourmis dans les jambes. Il n'a qu'une envie :

reconstituer le petit groupe rock qu'il dirigeait et reprendre les

tournées pour refaire le sou. Apprenant que l'orphelinat où ils ont passé

leur enfance doit être fermé pour dettes impayées, les frères Blues

décident d'accélérer le mouvement pour réunir, honnêtement cette fois,

l'argent nécessaire pour remettre l'établissement à flot... L'entreprise

ne s'annonce pas aussi facile qu'il n'y paraît... En effet, tandis que les

deux gangsters repentis tentent de retrouver leurs compagnons de swing, un

chapelet de policiers soupçonneux suit leurs moindres allées et venues. En

tentant de leur échapper, Jack et Elwood se trouvent tour à tour

confrontés à une mystérieuse jeune femme "détonnante", à une bande de

néo-nazis, aux pompiers et même à l'armée !...

 

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Vendredi 13 janvier à partir de 20H :

 

Soirée de soutien aux travailleurs des « Aciéries grecques », en grève

depuis le 1er Novembre

 

Depuis le 1er novembre tous les travailleurs des « Aciéries grecques »

(Helliniki Halivourgia) sont en grève dans la zone industrielle

d’Athènes.*Quelques jours avant, le patronat les avait mis devant un choix

impossible : accepter des réductions de leurs heures de travail et bien

sur de 40% de leurs salaires ou le licenciement de 100 personnes.

L’assemblée générale des travailleurs de « Helliniki Halivourgia » n’a

accepté aucune des deux propositions. La réponse de la direction était le

licenciement immédiat de 34 personnes. L’entreprise prétend avoir été

affectée par la crise économique, alors qu’elle a augmenté de manière

importante sa production dans les trois dernières années (de 194.600

tonnes en 2009 à 266.000 en 2011). Elle demande aux ouvriers de travailler

dans ces fonderies à températures plus de 40°C pour 500 euros, s’ils ne

veulent pas se retrouver à la rue le lendemain. Les ouvriers se sont mis

en grève, en se montrant solidaires de leurs collègues licenciés, en

préservant la seule chose qui leur reste : leur dignité. Sept personnes

ont perdu la vie dans ce lieu de travail difficile en 33 ans. Ils risquent

leur santé et pendant toute leur vie se levaient à 6h00 du matin pour

gagner de quoi nourrir leurs

familles.

 

La crise est un prétexte pour abolir tout droit de travail et sacrifier la

dignité humaine au nom du profit. Actuellement, bon nombre de salariés

subit ce genre de chantage en Grèce: signer des conventions individuelles

qui donnent le droit au patronat de licencier sans dédommagements, ou voir

son salaire chuter de 40 à 50%. C’est une tactique répandue en Grèce

depuis

deux ans, qui bafoue les droits du travail et conduit à l’augmentation du

chômage. Des employés exaspérés, par peur de voir leurs familles dans la

rue, ont accepté ces mesures, en pliant devant les chantages du patronat.

 

*Les travailleurs de « Helliniki Halivourgia » ont décidé de dire STOP !*

 

*Ainsi, leur lutte s’est érigée en symbole contre la suppression des droits

de milliers de travailleurs.*

 

Malgré le fait que la direction de l’usine ait enfoncé le clou, en

annonçant le licenciement de 50 personnes en tout et pour tout au cours de

la grève, les grévistes restent solidaires et continuent leur combat.

C’est

un combat mené au nom de tous les travailleurs qui n’ont pas eu la force de

résister. Ils incarnent le ras le bol face à la pression quotidienne

exercée par le patronat.

 

L’impact de leur effort fut énorme : des milliers de personnes ont

manifesté leur soutien moral et financier. Plusieurs messages de

solidarité

arrivent du monde entier : des syndicats d’Argentine, du Chili, de Russie

ou d’Espagne. En Grèce, une grève générale dans la zone industrielle qui

entoure l’usine a eu lieu le 13 Décembre pour soutenir celle des métallos,

phénomène extrêmement rare dans l’histoire du pays. En plus, non seulement

des travailleurs et des syndicats, mais des retraités, des lycéens et des

étudiants ont offert de l’argent à la caisse de solidarité des grévistes,

ou des produits alimentaires.

 

*Au pro­gramme, une discussion sur la grève en question et la situation en

Grèce en générale, suivie d’une bouffe et de musiques grecques. Affiches

militantes grecques à prix libre. Les sous récoltés seront directement

envoyés aux travailleurs-grévistes des Aciéries grecques.

 

Leur lutte est la nôtre !

Leur victoire sera notre victoire !

 

*Soirée organisée par des étudiant/es et travailleurs/es grec/ques*

 

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Samedi 14 janvier à partir de 15H :

 

Présentation de l'association COLOMBIA NUEVA

les desea un diciembre lleno de paz, salud, amor, para todos el mundo

 

Colombia Nueva est une jeune association lyonnaise qui a été fondé le 2

juillet 2011.

Cette association se veut un instrument efficace et indispensable dans la

région pour promouvoir les activités autour de la tolérance, de la

solidarité, de la création artistique.

 

L'association a pour objectifs fondamentaux de promouvoir l'intégration et

le développement de la communauté colombienne, ainsi que de fortifier les

liens de fraternité avec la Colombie en participant à des activités en

faveur de la paix, de la justice et du développement social en Colombie.

Afin d'atteindre ces objectifs, l'association a développé des projets tels

que des cours de français, des cours d'espagnol, des cours de danse, des

conférences, des ateliers, et l'aide aux nouveaux arrivants.

 

Discours de bienvenue

Présentation de l'association

Dynamique de groupe pour donner un idée de l'association.

Repas(empanadas, perros calientes, churros, etc.).

Présentation d'un livre pour enfants.

Danses colombiennes, musique latine, surprises...

 

ASSOCIATION COLOMBIA NUEVA LYON-FRANCIA TEL

O478878640-colombianueva@live.fr

 

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Dimanche 15 janvier à partir de 20H :

 

Ciné Club : "Un prophète" de Jacques Audiard 2008 France

 

Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire.

À son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus

fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D'emblée, il tombe sous la

coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la

prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des "missions", il s'endurcit

et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son

intelligence pour développer discrètement son propre réseau..

 

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Vendredi 20 Janvier à partir de 20H30 :

 

Resto Végétarien sur le thème des "mille et une feuilles"

 

Sur les feuilles des choux

De temps en temps

La neige de l'an passé

 

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Dimanche 22 janvier à partir de 20 h :

 

Ciné Club : "Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier" de Pedro

Almodóvar 1980, Espagne

 

Pepi cultive de la marijuana sur son balcon. Un flic qui habite en face,

le remarque et vient chez elle pour lui déclarer qu'il ne dira rien

seulement si elle le laisse faire l'amour avec elle. Pepi accepte, mais à

condition qu'il ne lui prenne pas sa virginité (!). Celui-ci n'y croit

pas, mais Pepi était réellement vierge. Celle-ci décide alors de se

venger.

Tel est le début de ce film impossible à résumer, où les masochistes, les

lesbiennes et autres drag-queens se côtoient dans une atmosphère très

joviale, toujours décalée et absurde, mais en restant cohérente.

Le réalisateur dira lui-même de son film :« Ce n'est ni un film réaliste,

ni une analyse de mœurs, ni un portrait de la société. Encore qu'il cadre

bien avec un certain type de gens désinvoltes que l'on rencontre à Madrid,

tout à fait superficiels et qui semblent naviguer dans la fiction. » Ce

film aborde déjà toute la thématique des films d'Almodóvar : les

personnages féminins traités en exclusivité, la sexualité débridée, les

rapports entre amour et amitié,...

 

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Dimanche 29 janvier à partir de 20H :

 

Ciné Club : "A Dirty Shame" de John Waters, USA, 2004, 1h26 min

 

Lorsque Sylvia Stickles, une femme plutôt coincée, se cogne la tête lors

d'un banal accident, la métamorphose est radicale : au grand dam de son

entourage, elle se transforme en créature lubrique. Le responsable de ce

brusque changement est Ray Ray, un gourou du sexe bien résolu à libérer

les pulsions les plus inavouables chez les habitants de Baltimore.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 14:33

Salut à tous(tes) !!!!

 

Encore un mois très cinématographique à l'Atelier des Canulars ...

Voila donc le résumé de la programmation de cette fin d'année :

 

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Dimanche 4 Décembre à partir de 20h :

Ciné Club :"Born In Flames" de Lizzie Borden, USA, 1983, 1h30

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Samedi 10 Décembre à partir de 13h:

 Le Mini Market de l'Atelier Canulars

avec projection à 14h de "  Billy Elliot" de Stephen Daldry,

Angleterre, 1984, 1h50

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Dimanche 11 Décembre à partir de 20h :

Ciné Club : " Sleepy Hollow " de Tim Burton, Allemagne/USA, 1999, 1h45

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Vendredi 16 Décembre à partir de 20H30 :

Resto Végétarien espelette vs gingembre

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Dimanche 18 Décembre à partir de 20h :

Ciné Club : " El Topo " d'Alejandro Jodorowsky, Mexique, 1970, 2h05

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Jeudi 22 Décembre à partir de 20h :

Le Jeudi du Doc :  " La Vida Loca " de Christian Poveda,

Mexique/France/Espagne, 2008, 1h30

 

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            Nous vous rappelons que les films du Ciné-Club et

   les documentaires du Jeudi du Doc commencent toujours vers 20h30 !!!!!

 

  ET MAINTENANT VOICI LE PROGRAMME DU MOIS DE DÉCEMBRE PLUS EN DÉTAIL ...

 

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Dimanche 4 Décembre à partir de 20h :

Ciné Club : "Born In Flames" de Lizzie Borden, USA, 1983, 1h30

 

New York  a fini  sa révolution sociodémocrate, tout a changé. Sauf le

sexisme, le racisme, le chômage et les média mainstream.

 

Les politicien-nes font des appels à l’unité et à la patience,  les

femmes font des centres sociaux et de l’action directe, les agents du FBI

font  des écoutes pour deviner qui est cheffe. C’est dur.  Elles  sont

noires, blanches, ouvrières, employées de bureau, journalistes,

syndiquées, lesbiennes, mères de familles.

 

On entend de l’espagnol, du français, des chants saharaouis, des sifflets,

des slams, des mégaphones.

 

Film polyphonique, pas de propagande. Entre l’autodéfense, l’action sociale, la guérilla internationale, les radios, les grèves, les bombes, Lizzy Borden ne dit pas quelle guerre est juste, ni quelles stratégies sont conciliables. Elle dit juste la rage incendiaire des femmes des années post peace and love.

 

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Samedi 10 Décembre à partir de 13h:

Le Mini Market de l'Atelier Canulars

des créations, des disques à pas cher et à prix libre, des trucs et des bidules à donner, des machins à trocs...autour d'un bon goûter et de la projection à 14h de " Billy Elliot" de Stephen Daldry,

Angleterre, 1984, 1h50

 

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Dimanche 11 Décembre à partir de 20h :

 Ciné Club : " Sleepy Hollow " de Tim Burton, Allemagne/USA, 1999, 1h45

 

En 1799, Ichabod Crane (Johnny Depp), un policier new-yorkais, est envoyé à Sleepy Hollow, un village de la Nouvelle Angleterre, fondé par des colons néerlandais. Il a pour mission d’enquêter sur une série de meurtres mystérieux, dont les victimes ont toutes été retrouvées décapitées. Limier sceptique, aux méthodes scientifiques, il se frotte à la communauté locale, qui croit dur comme fer que les meurtres ont été commis par le Cavalier sans tête, le fantôme d’un mercenaire germanique sanguinaire ayant combattu pendant la guerre d’indépendance et venant réclamer son chef perdu lors d’une embuscade. Ichabod rencontre les Van Tassel, notables de la petite ville, et succombe au charme de Katrina (Christina Ricci), qu’il soupçonne néanmoins de pratiquer la sorcellerie. Les suspects se multiplient tandis que les meurtres se poursuivent…

Ce canevas romanesque, appartenant à Irving, le cinéaste l’a littéralement investi, entraînant un classique récit d’épouvante sur un terrain pleinement cinématographique. La variation sur l’étrange pouvoir des images intimes et effrayantes est mise en avant, comme Batman, le défi avait choisi de tout miser sur l’ambivalence de ces personnages, ou Edwards aux mains d’argent sur l’impact mythique de son héros. Sleepy Hollow vu par Burton devient une fable gore et œdipienne. Gore, puisque la série de décapitations est montrée sans complexe et que Burton s’offre avec un plaisir ludique une savante incursion dans le film d’horreur, citant ses plus beaux fleurons (Bava et Fisher). Œdipienne, puisque les horreurs dont Ichabod est témoin font resurgir chez lui le souvenir fondateur d’un crime atroce, lié à son enfance. Et c’est là que Burton tire à lui cette histoire en plaçant en son centre un noyau de sens qui lui donne une densité inattendue. Si le danger est réel, il est avant tout intérieur. Ichabod ne craint pas de combattre le dangereux fantôme, mais se retrouve tremblant dans son lit après un cauchemar. Il lui faut vaincre la peur des images, auxquelles il ne faut pas se fier car elles peuvent être un mauvais tour de magie, un simple effet d’optique. Comme le jouet qu’il manie à plusieurs reprises, ou comme les ombres projetées par une lanterne magique sur les murs. Images mouvantes et inquiétantes, prêtes à gagner la crédulité d’un enfant (d’autant plus qu’il a été le témoin d’horreurs bien réelles) : le vrai monstre est le sorcier qui les manipule.

Or, dans Sleepy Hollow, il y a un bon et un mauvais usage de la sorcellerie. Il y a de vrais coupables, dissimulés derrière le surnaturel et tous les artifices du film fantastique, qui ne sont convoqués que pour animer le drame de l’imaginaire et son cortège de malédictions. La splendeur du spectacle et le plaisir qu’il procure ne sauraient éclipser son sens : le jeu de la représentation et de ses "trucs" les plus savoureux se voile d’inquiétude et de mélancolie sceptique. La cruauté tant vantée dans les films d’horreur existe bien quelque part. Elle n’est pas le fait d’un cavalier fantôme -brillant rejeton d’une mécanique de la frayeur dont le film épuise les effets- mais dans l’ombre de la mémoire, dans les replis de l’âme romantique, dans tout ce qu'on a voulu faire croire aux enfants, avant de les envoyer se coucher avec la peur au ventre. Avec Sleepy Hollow, l’angoisse est enfin identifiée, l’horreur décryptée. C’est maintenant l’épouvante qui prend forme, et tandis que le rêve s’achève, le spectacle commence.

 

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 Vendredi 16 Décembre à partir de 20h30 :

 Resto Végétarien Espelette vs Gingembre

Combat du piquant contre l'épicé, du rhizome contre l'herbacée

Tout pour vous chatouiller le papilles....

 

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Dimanche 18 Décembre à partir de 20h :

 Ciné Club : " El Topo " d'Alejandro Jodorowsky, Mexique, 1970, 2h05

 

El Topo "la taupe", un cowboy pas comme les autres, parcours le désert accompagné de son jeune fils. Sur son chemin il affronte des bandits et fera la rencontre de Mara, une jolie jeune femme, délaissant par le fait même le garçon. Mara conduira El Topo vers les quatre maîtres tireurs du désert. Lors de chaque affrontement avec ces maîtres, il tirera des leçons de vie. Plus tard, El Topo deviendra l'espoir d'un groupe de gens physiquement difformes enfermés à l'intérieur d'une grotte.

 Mettons les choses au clair, El Topo n'est pas un film d'horreur. S'il a su attirer l'attention des amateurs du genre à travers le temps, c'est surtout parce qu'il s'agit d'un film étrange. En partie un western, El Topo est comme son réalisateur le dit : un film mystique. Il s'agit de vous imaginer quelques plans pour vous donner une idée à quel point le film sort de l'ordinaire. En plein désert, El Topo sur son cheval noir, tout vêtu de noir avec un parapluie noir à la main, avec son jeune fils flambant nu derrière lui. L'arrière-plan rappelle le fond d'un tableau ; on se croirait dans une peinture surréaliste. Et vraiment, surréaliste est un des mots les plus justes pour qualifier cette oeuvre.

 Alejandro Jodorowsky a créé une oeuvre qui ne se lit pas de façon conventionnelle. De scène en scène, de plan en plan, quelque chose d'anormal habite El Topo. Que ce soit par ses personnages colorés, son symbolisme inusité, sa violence frappante, son montage déstabilisant, ses ellipses abondantes ou sa réalisation inventive, tout participe à ce qu'on se sente totalement ailleurs. Néanmoins, cet "ailleurs" ressemble drôlement à notre "chez soi". Jodorowsky nous présente une société parallèle à la nôtre et soulève au passage plusieurs enjeux sociaux pertinents. Le charme du film se trouve aussi dans le fait que la quête d'El Topo est particulièrement touchante à suivre. Au départ un homme semblant bien au-dessus de ses moyens, El Topo se retrouvera à devoir graver les échelons à nouveau. La quête du protagoniste est spirituelle.

Chaque personne qu'il rencontre et chaque étape qu'il franchit forment un intrigant cycle qui au final, fait énormément de sens. L'allégorie de la caverne de Platon sert de noyau au film et elle est utilisée judicieusement.

Bien sûr que si on parle d'un quasi western, on parle de fusils. Sur ce point, El Topo se démarque des conventions du genre en offrant des affrontements et des duels plutôt baroques. Ces luttes débutent et se finissent toujours d'une manière imprévisible. Aviez-vous déjà pensé qu'un ballon de fête qui se dégonfle pouvait servir de compte à rebours ? Que pensez-vous d'un adversaire qui a pour seule arme un filet à papillons ?

Ce ne sont que quelques exemples parmi les nombreuses scènes qui paraissent complètement absurdes dans ce film. Un autre élément qui surprend d'El Topo est la quantité impressionnante de gore qu'il contient par rapport aux westerns habituels. Les impacts de balles sont réalistes et Jodorowky ne se gêne pas de faire gicler le sang. Les effets spéciaux sont très réussis et pour l'époque, on peut qualifier le film d'absolument violent.

À la réalisation, Jodorowsky effectue un travail particulièrement intéressant. Le réalisateur chilien ne manque pas une seconde pour nous garder attentifs et fait montre d'un souci esthétique impressionnant. El Topo est un film dynamique qui change constamment de rythme. Malgré sa complexité, ses sympathiques élans philosophiques en font un film plutôt léger. On peut facilement comprendre pourquoi les gens appréciaient tant le visionner à plusieurs reprises. El Topo est un film qu'on est libre d'interpréter de la façon qu'on désire. Autrement dit, rien ne sert de se casser la tête et mieux vaut se laisser emporter par la vague. La musique du film, principalement composée de flûte, de violon et de trompette, est simplement excellente. Les acteurs du film sont tous très convaincants et Jodorowsky se fond littéralement dans son rôle.

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Jeudi 22 Décembre à partir de 20h :

 Le Jeudi du Doc :  " La Vida Loca " de Christian Poveda,

Mexique/France/Espagne, 2008, 1h30

 

En Amérique centrale, on les appelle les Maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur, entre autres à El Salvador.

« La Vida Loca » c'est la vraie vie, là bas. Des mômes nous toisent, nous en veulent et ne nous aiment pas. Un documentaire sur la solitude humaine absolue, sur la haine de ceux à qui on a tout pris et rien rendu. La haine de ceux qui n'ont jamais rien eu. La haine de l'exploitation, de la soumission et de l'humiliation quotidienne. Il ne s'agit pas d'un « choc de génération » , mais d'un affrontement « anthropologique ».

Pourtant l'écho que trouve ces gangs et la fascination qu'ils exercent ne repose que sur le désespoir visible de pays asservis eux-mêmes à une mondialisation outrancière. De toutes évidences, El Salvador est devenu un exemple universel, à travers le phénomène des gangs qui ravagent le pays, de ce que les états peuvent entretenir de plus tragique dans les rapports Nord/Sud.

Les gangs du Salvador, c’est d’abord une imagerie, un précis d’histoire contemporaine, une image du local rebricolée dans un monde devenu global. Souvenir de la bande, mythe fondateur du crime organisé.   

Enfants des Bloods and Crisps les gangs rendus célèbres par Colors de Dennis Hopper, ces bandes sont nées dans le ghetto latino de L.A.Devenues ennemis héréditaires, elles se livrent une guerre suburbaine totale. Dans les rues de Los Angeles d’abord, puis dans de nombreuses villes nord-américaines, dans les prisons qui accueillent des centaines, puis des milliers de détenus membres de ces gangs. 

Condamnés souvent à de longues peines, voire à perpétuité, pour homicides, vols avec violence, trafic de drogue et port d’armes, les gangs qui « tenaient » les ghettos prirent la possession et le pouvoir dans les prisons. Originaires de toute l’Amérique centrale, des adolescents déboussolés, immigrés économiques et politiques, et particulièrement les centaines de milliers d’enfants de Salvadoriens fuyant la guerre civile, devinrent, en une dizaine d’années, des organisations criminelles structurées, hiérarchiques, donnant la mort à leurs ennemis, « intérieurs » comme « extérieurs ».

Ces gangs ont été surnommés Maras en référence aux Marabuntas, ces fourmis carnivores d’Amérique Centrale qui détruisent toute vie sur leur parcours. Ainsi naquit la Mara Salvatrucha (littéralement « fourmi salvadorienne »). On nomme encore ce gang MS 13, car il était installé le long de la Thirtheenth Street de South Central, à LA. Cette organisation fut talonnée par une autre Mara, la redoutable M18, en référence à la Eigtheenth street, où elle sévissait.

Les Maras nationales du sud des USA sont déclinées en pandillas (bandes) au niveau régional, et en cliquas (cliques), sorte d’unités de base de quartiers, voire de rues. Les membres, tatoués de la tête aux pieds, sont appelés pandilleros ou homeboys. Le tatouage sert de reconnaissance, mais il marque encore l’exclusion volontaire de ses membres de l’espace social : comment trouver du travail quand on a le signe 13 ou 18 tatoué sur le front, sur les pommettes ornées de larmes, figurant le nombre des ennemis abattus ?

Ecrivant un nouveau chapitre de la guerre des gangs de Los Angeles, l’histoire aurait pu rester concentrée dans les Etats américains. Mais c’était sans compter avec la politique de Washington...

 En 1996, le gouvernement américain édicte simultanément l’Illegal Immigration Reform et l’Immigrant Responsability Act, autrement dit l’adoption d’une féroce législation de « double peine » permettant aux autorités de renvoyer illico en Amérique centrale plus de 100.000 membres des gangs détenus aux Etats-Unis. Conséquence affolante : cet afflux délinquant gangrène l’ordre, la paix sociale et l’économie des nations d’origine, Panama, Honduras, Salvador, Guatemala, Costa-Rica, et Nicaragua… Ce transfert des gangs déclenche des paranoïas sécuritaires dans les États locaux.

En une décennie, les USA réussissent là où ils avaient échoué auparavant, en maintenant au pouvoir les dictateurs locaux, en finançant guerres civiles et coups d’Etat !

Un théâtre social :La geste des maras, c’est encore l’histoire des villes-mégalopoles, ces banlieues-monde, ces megacities, invraisemblables bricolages de villes et de campagnes, illustration parfaite du Pire des mondes possibles, dernier bestseller du philosophe franc-tireur, l’urbaniste Mike Davies.  

Ainsi ces banlieues de San Salvador sont comparables à un clone de bidonville et de programmes sociaux en bordure du « grand rien » qui sépare la capitale de sa chaîne de volcans. Un no man’s land, topographie idéale d’une violence caractérisée.

Nous sommes à l’extrémité du quartier de Soyapango. Deux ruelles en précipices, la Campanera et San Ramon, forment un cul-de-sac, terminus des bus au creux d’un canyon. Un cul-de-sac de l’espérance pour des habitants pris au piège de la survie.

Pour les jeunes répartis entre deux gangs ennemis, Mara Salvatrucha et Mara 18, l’avenir c’est la prison ou la mort. Ou les deux souvent. Comme ce 6 janvier 2007 qui vit vingt et un cadavres, décapités ou démembrés, lors d’une émeute dans la prison surpeuplée de l’ouest du pays, quand s’opposèrent 500 membres de la MI8 aux autres détenus.

Filmée caméra à l’épaule, en plans serrés, c’est La vida Loca, la vie folle, comme disent les pandilleros. Pendant une année, la caméra s’attarde au quotidien d’une cellule de base de l’une de ces gigantesques maras, la clica 18 de la Campanera, composée d’une bande attachante d’une cinquantaine d’adolescents et de jeunes adultes. Moyenne d’âge 16/18 ans. Cette clica est vécue comme une commune égalitaire, une sorte de confrérie autoproclamée d’exclus, mi-enfants des rues, mi-enfants soldats.

 En arrière-plan, ce film est la chronique fidèle des rêves et des terreurs des habitants de cette nouvelle banlieue tropicale de Los Angeles : la périphérie de San Salvador, où, vingt ans après une guerre révolutionnaire qui saccagea la nation, une nouvelle guerre civile, aussi terrible, oppose maintenant les pauvres aux pauvres. Un « crime parfait de la mondialisation » dirait le philosophe Jean Baudrillard.

 « Une histoire sans intrigue », écrivait le romancier noir jamaïcain, héros de Harlem Renaissance, Claude McKay, dans son livre culte, Banjo. Un roman qui relate les heurs et malheurs d’une bande de " nègres " musiciens, navigateurs, tirailleurs démobilisés, ou encore dockers à Marseille à la fin des années 20. Au gros de la crise économique mondiale de 1929 et des assauts du Komintern alors flamboyant. Cette pandilla marseillaise avait décidé malgré tout de jouir et de profiter de cette salope de ville. Ce concept d’histoire sans intrigue peut s’appliquer au film de Christian Poveda, chronique auto-romancée d’une bande d’adolescents qui n’ont comme espoir que de prendre un peu de plaisir avant de mourir bientôt.

 Héros et personnages :

 Une poignée de héros et leurs compagnons d’infortune sont nos personnages. Ils sont les otages d’aventures paradoxales qui conduisent certains à la rédemption évangéliste, alors que d’autres traversent le tournage tels des météores, pour finir assassinés d’une balle dans la tête, étendus sur l’inox glacé de l’institut médico-légal. Ou, pour les chanceux,dans la fournaise des prisons surpeuplées, vivant par centaines à même le sol, dormant tête-bêche, à l‘exemple des prisonniers des cales des vaisseaux négriers.

Ne serait-ce la gravité du propos, le travail, l’implication de Christian Poveda laisse penser à un Jean Rouch filmant au plus près, saisissant dans les mégapoles d’Abidjan et d’Accra des années 50 les espoirs, les désespoirs des jeunes urbains des indépendances.

Violentes et tendres chroniques de « Moi un noir » et des « Maîtres fous».

 Les garçons comme personnages :

« El Banban », dans la posture du fils de la série télé Les Pierrafeu. C’est l’un des aînés, 26 ans, scolarisé jusqu’en classe de seconde, le tatoueur de cette clique à laquelle il appartient depuis douze ans. Derrière lui déjà cinq ans de prison pour trafic de drogue, trois enfants de trois jeunes femmes différentes, un petit dernier de quatre mois. El Banban alterne liberté conditionnelle et préventive en attente du procès. Il est en prison actuellement.

« El Duende », Le Lutin, 25 ans, a intégré la bande à l’age de 14 ans. Il n’a pas connu son père, il s’est enfui de chez sa mère pour devenir enfant des rues. Emprisonné quatre fois pour vol avec violences, « Je n’ai aucun avenir, j’ai un pied dans la tombe ». Une de ses filles, âgée de 4 ans,vit en prison avec sa mère.

« El Bodoque », Le Déchet, farceur rigolard, vient de fêter ses 21 ans. Il a quitté l’école en sixième, il entre dans la bande à 14 ans, au motif de tout « destroyer ». Il a été détenu trois mois pour vol dans un centre pour mineurs, il a été blessé par balles à plusieurs reprises… Avec un grand sourire à la caméra, il lance : « Je ne sais pas si je vais mourir aujourd’hui ou demain ». Prémonition : quelques mois après ces images, il sera liquidé en plein jour, le 1er novembre 2006, de dix balles dans le corps par deux sicaires de la MS, la clique ennemie, malgré une présence policière àquelques centaines de mètres du crime…

« Little Scrappy », un héro de la BD Scoubidou, 17 ans. Elevé par sa mère abandonnée par son mari quand l’enfant avait 6 ans, il entre à 15 ans dans la bande pour « s’éclater’ . « J’adore la 18. » Son futur ? « La mort ! Ici personne ne te tend la main, quel futur peux-tu avoir sinon la mort ? » Le26 mai 2006, il sera tiré comme un lapin par deux flics qui l’assassinent dans le dos, lors d’une course-poursuite alors qu’il était armé. Il laisse une femme et un enfant, né peu après sa mort.

« Psycho »,19 ans. Elevé par sa mère, il quitte l’école en CM2 et traîne dans les rues. Il est entré dans la clique voici deux ans. Pour lui, que représentait le gang avant d’en être membre ? « Tuer et fumer de la drogue ! » Depuis, il « s’est beaucoup assagi », car il aimerait que Dieu lui permette de voir sa fille « grandir un peu » et surtout qu’elle n’échoue pas dans le gang. « Je resterai toujours dans la bande car je suis tatoué. Il vaut mieux qu’on me tue quand je fais chier tout le monde, plutôt que mourir par accident ! La mort m’a frôlé, mais je ne m’en suis pas rendu compte. »

« El Nueve », Le Neuf, 26 ans. Il quitte l’école après le CM2, il grandit avec sa grand-mère. Il rejoint la cliqua 18 de son quartier « pour avoir de l’aide ». Enfant des rues, il était persécuté par des pandilleros ennemis de la Mara Salvatrucha... A 26 ans, il est l’un des rares à avoir tout vécu sans être jamais emprisonné. Un objectif : survivre à tout prix, « rester vivant ». Il est très présent dans le film.

« El Raton », La Souris, ou « Moussi », de l’Anglais Mouse, 28 ans. Scolarisé jusqu’en 6ème, il est entré à 13 ans dans la bande, « pour m’éclater avec la race ! pour être là et faire chier tout le monde ». « Tu as la bande dans le coeur, à la vie à la mort. » Mais il ne veut pas que son gosse de six ans finisse dans la bande, mais suive des études et réussisse sa vie.

« Sparky », héros d’une série télé, 20 ans. Il quitte l’école en 5ème, il est aussitôt emprisonné un an et demi pour trafic de drogue, père d’une petite fille. « Mon futur ? je ne le vois plus. Je ne sais pas si je vais vivre encore. C’est pourquoi je vis au jour le jour. »

 « Spider » ou « El Frente", L’Araignée ou Le Front, 17 ans. Depuis deux ans dans la clique, « pour m’éclater ». Emprisonné un mois pour port d’arme, il vit « au jour le jour », prêt « à mourir pour la Pandilla ».

« Twister », La Tornade, 22 ans. Maltraité par son beau-père, il quitte famille et école en quatrième. Enfant des rues, il entre dans la bande à 17 ans. Fataliste : « Dieu fait de nous ce qu’il veut ! »

 « El Verdugo » Le Bourreau, 28 ans. Bachelier. A 12 ans il vit dans la rue, à 16 ans, il est du gang tout en poursuivant le lycée. « J’aimais m‘éclater, me battre, gagner des territoires, introniser les nouveaux, les femmes, le vice… On se sentait protégé, c’est ça qui m’a plu dans la 18. » Il a tiré cinq ans de prison pour vol et trois pour homicide. A tenté de travailler, mais il s’est fait virer à cause de ses tatouages. Un fils de 10 ans aux USA, une petite fille morte de la dengue à 3 ans.

Et tous leurs potes… Des personnages secondaires, tels El Araña, L'Araignée,17 ans. De nationalité américaine, car il vivait aux USA avec son père. Il a été renvoyé au Salvador. Il vit avec sa mère depuis que son père a été emprisonné aux USA pour vol. « El Triste », Le Triste, complice de El Nueve. Il se cache, car il a un mandat aux fesses pour extorsion. Il y a encore« El Pablo » ou encore « El Snarf », un chat héros de BD américaine. 

Les filles comme personnages : Elles sont nombreuses. Une poignée sort du lot. Leurs simples préoccupations de survie servent de référent « terrestre » à la clique.  

« La Chucky », héroïne du film d’horreur éponyme Chucky, la poupée qui tue. 19 ans, elle est mère de deux filles. Tatouée sur tout le corps, elle porte notamment un 18 sur le front. Elle le dissimule sous un bandeau quand elle « sort » de sa rue. Jolie fille au regard de tueuse, elle ressemble à son alias. Scolarisée jusqu’en CM2, élevée en orphelinat, dont elle s’évade le plus souvent, elle est rattrapée et placée en maison de correction. Elle fugue avec une copine pandillera, membre de la M18. Elle entre dans laclique de sa campanera à 14 ans, pour s’éclater. Incarcérée un an et demi pour meurtre avec préméditation dans une prison pour adultes, elle s’est fait passer pour majeure afin d’être avec son amie. Relâchée pour vice de forme quand les juges découvrent qu’elle est mineure. S’est fait tatouer au front par amour du gang, « pour la folie » qu’il lui apporte. Célibataire, deux filles, elle dit à propos de sa petite dernière : « Je ne veux pas que ma fille souffre ce que j’ai souffert ! »

« La Droopy », Chien aux yeux tristes, héros d’un dessin animé de Tex Avery, 20 ans. Née au Costa Rica, scolarisée jusqu’en 6ème, élevée par une mère accro au crack. Elle entre dans la clique à 16 ans. Un enfant de 4, dont le père est en prison, condamné à quatre-vingt-cinq ans pour homicide. « Je suis le père et la mère de mon fils. » Son combat : récupérer ce fils placé en foyer par le juge. Son espoir dans l’avenir ? « Etre reconnue comme un être humain. » 

« La Liro », allitération hispanisante de « The Little One », la petite dernière, 19 ans. Emmenée à l’âge d’1 an par sa mère à Houston, Texas, elle rentre au pays à l’âge de 13 ans. Tout son visage est tatoué, recouvert d’un gigantesque 18. Ce tatouage lui a été fait à 17 ans, une punition peut être… Avec une telle scarification, ce visage la condamne à mort hors de sa rue. Si elle entre dans un lieu public, un fast food, les clients appellent les flics qui l’embarquent aussi et la placent en garde-à-vue. Elle a un fils de 4 mois, son père est BanBan, en prison préventive en attente de jugement. Son fils ? « Je ne sais pas si je pourrais l’amener à l’école, car je ne sais pas ce qui va m’arriver d’ici là ! Si mon fils entre dans la Pandilla, ce sera sa décision. » Comme femme de chef, La Liro est vingt quatre heures sur vingt-quatre sous la protection des membres de la clique. Elle ne se déplace qu’en compagnie de ses jeunes gardes du corps aux allures de sicaires.

« La Wizard », La Magicienne, en référence aux Marvel’s comics américains, 27 ans. Scolarisée jusqu’à la 3 ème, élevée par sa mère et son beau-père. Son père a été abattu quand elle avait un an. Fugue à 15 ans,elle ne supporte plus son beau-père qui la bat. Elle échappe au suicide :« Je me suis ratée ». Son frère était dans la mara Salvatrucha, « Je le regardais se droguer, faire ses conneries ». Pour la protéger, son frère n’a pas voulu qu’elle rejoigne la bande. Résultat, elle est entrée dans la M18 rivale. Incarcérée comme mineure, puis majeure pour vol, port d’arme, tentative de meurtre, la fois dernière pour homicide, elle sort de prison après neuf mois de réclusion... A 17 ans, elle est avec un « homeboy », un pandillero, quand se font tirer dessus. Il se fait descendre, elle prend une balle dans la main, une autre dans la jambe… En 2004, elle vivait avec « Psycho », incarcéré depuis. « Il fallait que j’aille le visiter », raconte-t-elle, mais hélas sa prison est en « territoire ennemi » : les tueurs de la MS ont tenté de l’exécuter dès sa sortie de l’enceinte. Elle est mitraillée par deux sicaires, elle reçoit une dizaine de balles dans le corps, dont plusieurs dans le ventre, une dans la tête. Elle s’en sort miraculeusement, car un projectile ressort par son oeil droit ! Laissée pour morte, elle se réveille, s’étouffant dans son sang. Après plusieurs opérations, elle porte une prothèse à l’oeil, elle doit subir une nouvelle intervention pour régler un problème de paupière qui couvre mal la bille de verre dans son orbite. Mère de quatre enfants. Le géniteur des deux premiers est décédé, abattu de cinq balles en pleine tête.

D’autres personnages sont à l’image… Ainsi La Happy, qui a fait la morte après avoir été mitraillée par quatre sicaires. Des balles dans tout le corps. Après des semaines à l’hôpital, recousue, soignée, pouvant à peine se déplacer, elle rentre chez elle. Au téléphone, face à la caméra, elle apprend la mort de El Sombre, son mec, qui vient de se faire abattre.

 La vie, chaque jour :

 L’existence quotidienne à la Campanera entre descentes de flics et veillées funéraires. Quelque chose d’un Belfast ponctué de raids vengeurs venus des autres quartiers. La guerre est toujours présente.

 Les « Merdes sèches », pour MS, sont à l’affût dans les rues ou sur l’autre versant de la colline. La mort rôde, inlassable. Transformant la vie quotidienne en Six feet under tropical, la série US qui se déroule dans le lieu clos d’une firme de pompes funèbres. Des morts violentes, tout le temps, une ou deux par mois au moins, endeuillent la collectivité. Quand on va chercher les corps au centre médico-légal, les préposés remettent à la famille éplorée les fringues ensanglantées des victimes dans un sac plastique de supermarché. La caméra suit une famille errant au milieu d’un monceau de cercueils. La pandilla prend en charge les frais d’enterrement, les familles n’ayant pas les moyens de payer. Au marché, elles achètent des couronnes et des bouquets de fleurs multicolores.

« Tôt ou tard, c’est l’hôpital, la prison ou le trou », dit El Nueve à la veillée mortuaire d’El Sombre. Une vie sans espoir. La Campanera est l’unité de lieu des tragédies annoncées.

Il vaut mieux n’être pas tatoué sur le visage si l’on veut échapper à la Bartoline, une garde-à-vue de soixante-douze heures, sans manger ni boire. La Bartolina est le nom du panier à salade, et par extension la garde à- vue. A tous les coins de rue, les flics mettent les gens face au mur, mains sur la tête, et leur intiment de lever les T shirt pour constater les tatouages d’appartenance. Ces mesures liberticides sont entrées en vigueur ces dernières années, alors que la loi Mano Dura est aujourd’hui abolie. Hélas, l’usage policier perdure... Dénoncées comme atteintes aux droits de l’homme, ces brimades sont pourtant le quotidien des adolescents. Ils vivent ensemble, en autogestion, ils assurent le nettoyage de la maison, les repas qu’ils prennent devant la télé ; les murs sont tapissés de peluches, d’images saintes et d’affiches de stars du foot. Sous les toits, dans les recoins des cours sont cachés des chargeurs de 9mm…Mélange constant de douceur et d’hyperviolence meurtrière. Bien que nous soyons dans l’univers d’un crime organisé ultra hiérarchisé, un modèle inconscient d’existence familiale traditionnelle réunit les anciens enfants des rues, des filles battues, de jeunes délinquants en rupture scolaire. Dans les quartiers, les rues, une sorte de confrérie élit ses chefs ou les destitue s’ils ne sont pas à la hauteur ou bien corrompus. C’est une véritable société d’adolescents, organisée comme les bandes d’enfants du Moyen Age européen qui s’engageaient pour la croisade. En parallèle, les règles du gang sont élaborées avec ses lois, son règlement intérieur et sa morale.

On peut tuer un membre du clan adverse, mais la pire insulte pour un membre du gang, c’est d’être accusé d’avoir abattu un « civil »… Dans ce petit pays, la violence provoque la mort de dix-neuf victimes chaque jour ! La courbe de l’âge des victimes de mort violente atteint son pic dans la tranche des 16/24 ans…. 

« La pendilla c’est le réel, si tu as quelque chose et que l’autre n’a rien tu dois partager. »

« Si on survit aux balles c’est par ce qu’on croit en dieu, seul Dieu vous sauve. »

« On a vu la mort de près, On a fait semblant d’être armé, mais on a chié dans notre froc. »

« La pandilla, je l’ai dans le coeur, je suis amoureux de la pandilla, c’est comme une religion, comme Dieu. »

« Il faut demander à Dieu de m’ôter la pandilla de la tête sinon je suis perdu. » 

Abandonnés, les adolescents trouvent dans ces bandes un lieu, un sentiment de sécurité, une communauté qu'ils ne trouvent nulle part ailleurs. Tranchant avec le dénuement et l'insécurité ambiants les pandilleros ne réclament ni la pitié, ni la charité ou une quelconque aide: ils veulent seulement obtenir le droit de vivre dans la dignité, la sécurité, afin de pouvoir exister tout simplement, protéges, par les droits constitutionnels.

La chanson du film : « La vida en la 18 es fatal » « Que vayas con Dios ! » Cette chanson est chantée à cappella par les membres du gang après la minute de silence faite à minuit pile lors des veillées funéraires. Auparavant la famille, les amis et tous les non-initiés ont été priés de sortir. Le gang s’enferme avec le corps du pandillero martyr et passe la nuit à le veiller. Cette chanson est aussi chantée lors des enterrements. Né dans le ghetto latino ce hit reggaeton de Big Boy un rappeur de L.A, parlait des rapports terribles des gangs et de la drogue, dans la version « Mara 18 » salvadorienne la drogue a été remplacée par « la 18 » (« la diesyoche ») Ce sera la chanson du film qui s’articulera autour d’une série d’enterrements et de veillées funèbres. 

« Que vayas con dios »

« Y ahora escuchen lo que voy a decir Y al cielo te llega mi voz, fuiste como un hermano Y se que estas a lado de dios, y reso por ti y nosotros (hook)

A veces siento que es duro si un amigo se va (con Dios)

Y su alma camina hacia la eternidad (land of mercy)

El se fue y ya no vendra, y para siempre se fue ya Y su recuerdo se quedara, pero ya que descanse en paz (coro)

Que vayas con Dios, whoa, whoa,whoa, whoa

Amigo del alma, te despido y jamas me voy a olvidar de nuestra linda amistad,eh

Ya no le lloren dejenlo partir, de que vale si ya esta muerto

Ya no lo pueden revivir, ya no le lloren dejenlo partir

De que vale si ya esta muerto, ya no lo pueden revivir

Sabes que mueres pero no sabes cuando mueres

La vida es una para todos los seres, hay que disfrutarla

Y lo sabes bien, porque va a llegar el dia en que se te apage la luz Y

como sufrimos tu seres queridos porque perdimos un gran amigo

Yo lo vi crecer, desde nino yo me crie junto a el

Su madre lo apunto al escuela, donde quizo su futuro escojer

Pero de nada ella le sirvio, y el mal camino escogio, el decidio de la 18

vivir

Y la muerte el pudo consegir

Que vayas con Dios, mi amigo del alma, que vayas con Dios, mi amigo del alma

Por que fuiste para mi como un hermano en las buenas y malas

Siempre nos dimos la mano , por eso la 18 esta cancion te dedica

Sin cualquier tarima, mi voz te recita despido tu vuelo con una lagrima mas

Lo unico que quiero es que descanses en paz

Tu en el cielo, y yo en la tierra, pero siempre la amistad

Porque sincera y eterna, que salga el sol, y que cuando cumpla la manana orare por ti

Todos los dia de la semana

Yo se que es muy triste , yo se que es muy triste

Pero la vida en la 18 es fatal

Yo se que es muy triste, yo se que es muy triste

Ya ves que a ti te fue mal (coro)

La muerte a todos yo se que nos espera

Por eso la vida no la vivas tan lijera, cuando hagas las cosas, piensalas bien

Para que despues no te lamentes, busca a Dios pero que sea siempre No nada mas cuando necesitas de el

Pon lo enfrente para caminar, y no te dejes manipular por el mal (coro)

Cada noche cuando me voy a dormir, le pido siempre al Senor que cuide de mi

Y si me muero antes de que vuelva a amanecer le pido al Senor que me Lleve con el.

 

 

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 15:41

 

Salut à tous(tes) !!!!

Un mois de novembre très cinématographique à l'Atelier des Canulars ...
Voila donc le résumé de la programmation :

  -------------------------------------------------------------------------
Dimanche 6 Novembre à partir de 20h
Ciné Club : « Blue Velvet » de David Lynch
  -------------------------------------------------------------------------
Vendredi 11 Novembre à partir de 20H30
Resto végétarien Léprechaunien
  -------------------------------------------------------------------------
Dimanche 13 Novembre à partir de 15h
Ciné Club  pour les enfants, et les autres aussi : « La famille Adams »
de Barry Sonnenfeld
  -------------------------------------------------------------------------
Dimanche 13 Novembre à partir de 20h
Ciné Club : « Dracula » de Francis Ford Coppola
  -------------------------------------------------------------------------
Jeudi 17 Novembre à partir de 20h
Le jeudi du Doc 
" IMPUNITY, Quelle genre de guerre en Colombie ? " de José Lozano et Hollman Morris, 2010, France, Suisse, Colombie, 1h 25 & " Un 6 Mars à Bogotá " de Thierry Gelbert, 2010, France, 15 mn ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 20 Novembre à partir de 20h Ciné Club : « Lost Highway » de David Lynch ------------------------------------------------------------------------- Samedi 26 Novembre à partir de 20h Après-midi et Soirée PROSTBOYZ ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 27 Novembre à 20h Ciné Club : « Ne nous fâchons pas » de Georges Lautner ----------------------------------------------------------------------- Nous vous rappelons que le film du Ciné-Club commence vers 20h30 !!!!! ET MAINTENANT VOILA TOUT LE PROGRAMME du MOIS EN DÉTAIL ... Dimanche 6 Novembre à 20h Ciné Club : « Blue Velvet » de David Lynch, 1986 Dans la belle petite ville américaine de Lumberton, en Caroline du Nord, Mr. Beaumont est victime d'une crise cardiaque en arrosant son gazon. Son fils Jeffrey, rentrant chez lui après une visite à son père malade, découvre une oreille humaine dans un champ. Cette oreille, en décomposition, est couverte d'insectes.
Jeffrey amène immédiatement sa trouvaille à l’inspecteur Williams et fait ainsi la connaissance de sa fille, la jolie Sandy. Poussé par la curiosité et un certain goût pour le mystère, Jeffrey va mener l'enquête avec elle pour découvrir à qui appartient cette oreille et ce que cache cette histoire macabre, derrière la façade apparemment innocente de Lumberton. Cette investigation va le plonger dans le monde étrange et sordide où évoluent, entre autres, Dorothy Vallens, une chanteuse de cabaret psychologiquement fragile, et Frank Booth, un dangereux psychopathe pervers. ------------------------------------------------------------------------- Vendredi 11 Novembre à 20H30 Resto végétarien Léprechaunien Ce mois-ci nous vous proposons de découvrir la cuisine à la bière. "Quand la goutte est dedans, le bon sens est dehors" ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 13 Novembre à 15h Ciné Club pour enfants : « La famille Adams » de Barry Sonnenfeld, 1991 Les mésaventures d'une famille hors du commun vivant dans une maison peuplée d'étranges objets dont Les membres de la famille sont : Morticia, la mère au teint blafard ; Gomez, le père, homme d'affaires et ancien avocat, aux yeux exorbités ; Mamie Addams, la grand-mère un peu sorcière ; les enfants, Pugsley et Mercredi, aux jeux inattendus (ils décapitent leurs poupées quand ils jouent à la Révolution française, et s'amusent avec un jaguar ou une pieuvre); l'oncle Fester (Fétide dans la version française du film), qui peut allumer une ampoule en la plaçant dans sa bouche; Lurch, le maître d'hôtel organiste géant, qui ressemble étonnamment au monstre de Frankenstein ; la Chose, une main intelligente se déplaçant toute seule dans la maison, et enfin ; le cousin Itt (cousin Machin), petit homme plein de cheveux et de poils adoré de Morticia... ------------------------------------------------------------------------- Jeudi 17 Novembre à 20h Le jeudi du Doc : " IMPUNITY, Quelle genre de guerre en Colombie ? " de José Lozano et Hollman Morris, 2010, France, Suisse, Colombie, 1h 25 Colombie, les années 2000 : Un grand processus pour juger les groupes paramilitaires accusés de l’assassinat de milliers de Colombiens est conçu pour créer " la paix et la justice ". Ce processus s’estompe brutalement lorsque des intérêts politiques et économiques sont mis en évidence dans la guerre paramilitaire. Les familles des victimes seront-elle éternellement condamnées à rester des victimes ou pourront-elles enfin surmonter l'impunité? Colombie, UN PAYS EN GUERRE ... Depuis toujours. Guerre civile. Conflit armé interne. Menace terroriste. Lutte idéologique. Les extrêmes : gauche / droite. Méthodes identiques. La cruauté en concurrence. La guerre entre les armées paramilitaires (AUC) et les guérillas (FARC) ont causé… Combien de morts ? Combien de disparus ? On n’est pas d’accord sur les chiffres. UN PROCÈS ? Bénéficiaires de la nouvelle Loi Justice et Paix (2005), les paramilitaires se réinsèrent dans la vie civile à condition d’avouer leurs crimes devant une commission judiciaire spéciale. Selon les degrés des responsabilités, ils devront payer de 5 à 8 ans de prison au maximum. 32.000 paramilitaires déposent les armes. Une centaine se retrouve devant la commission. LES EXÉCUTEURS. A l’instar du commandant paramilitaire surnommé HH, responsable selon lui de l’assassinat de 5000 personnes, d’autres commandants commencent à confesser leurs crimes. LES FAMILLES DES VICTIMES. Pour la plupart des femmes… des milliers de femmes courageuses et résolues essaient avec dignité, d’obtenir la vérité, la justice et la réparation. Et qui essaient depuis plusieurs décennies de vivre en paix. CERTAINS FONCTIONNAIRES DE JUSTICE. Une centaine de fonctionnaires de justice courageux qui travaillent sous pression et sous les menaces pour éclaircir les vérités de cette guerre. Où sont les décideurs de cette guerre ? D’où sont partis les ordres ? Quel est le mobile ? Qu’ont à dire, certaines multinationales comme la Chiquita Brands… les militaires, les hommes d'affaires, les politiciens et les trafiquants de drogue de ce merveilleux pays? " Un 6 Mars à Bogotá " de Thierry Gelbert, 2010, France, 15 mn Un court documentaire sur le "Movimiento Nacional de Victimas de Crimenes de Estado ("Mouvement National de Victimes de Crimes d'État"), qui à choisit la date du 6 mars comme jour de commémoration pour réclamer la vérité, la justice et la réparation pour toutes les victimes des crimes perpétué par l'État en Colombie ... ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 13 Novembre à 20h Ciné Club : « Dracula » de Francis Ford Coppola, 1992 Transylvanie, 1462. Le comte Vlad Dracula, chevalier roumain, part en guerre contre les Turcs en laissant derrière lui sa femme Elizabeta. Cette dernière met fin à ses jours lorsqu'elle apprend la fausse nouvelle de la mort de son bien-aimé. Fou de douleur, Vlad Dracul renie l'Église et déclare vouloir venger la mort de sa princesse damnée à l'aide des pouvoirs obscurs, devenant ainsi un vampire sous le nom de Dracula. ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 20 Novembre à 20h Ciné Club : « Lost Highway » de David Lynch, 1997 Lost Highway est un film important car son objectif réside dans le fait d’inventer de nouveaux modes d’expression profondément personnels ainsi que des notions insaisissables. Lynch nous invite à réfléchir sur le sens de ce que veut dire être ce que nous sommes – c'est-à-dire « comment ce fait-il que je suis qui je suis, et pas quelqu’un d’autre ; et si je pouvais être quelqu’un d’autre ? ». Cette question « Pourquoi ne suis-je pas né quelqu’un d’autre, à une autre époque et dans un autre lieu », est le mystère le plus obscur de la vie, et certainement le plus universel. Pour moi, l’effet secondaire le plus passionnant survenu après avoir vu Lost Highway, est la possibilité de penser que si j’ai vécu d’autres vies mais que je ne m’en souviens pas, je peux peut-être vivre comme si je m’en souvenais et non pas comme Balthazar Getty. En tant que spectateurs, nous souhaitons qu’il puisse s’inspirer de la sagesse qu’il a hérité de Bill Pullman – le film est indirectement favorable à la conscience collective. ------------------------------------------------------------------------- Samedi 26 Novembre à 18h Journée et Soirée PROTBOYZ ProstBoyz intervient à la fois sur internet, sur les sites de rencontres utilisés par des travailleurs du sexe, mais aussi sur le terrain, dans des lieux de drague extérieurs de l’agglomération lyonnaise. ProstBoyz, c’est aussi le nom d’un site internet d’infos dédié aux travailleurs du sexe gays. ProstBoyz a pour objectifs d’entrer en contact avec les hommes travailleurs du sexe et d’instaurer une relation de confiance afin d’améliorer leur accès à la prévention, aux soins, mais aussi leur accès aux droits sociaux et fondamentaux. Nous avons commencé l'action de terrain en avril 2011, par le biais d'une présence hebdomadaire dans la rue et sur Internet. Nous souhaitons officialiser ce lancement. Week-end de lancement de l'action PROSTBOYZ les 25 et 26 novembre 2011 Vendredi 25 novembre 2011, à la Mairie du 1er arrondissement à 18h : Conférence-débat : Prostitution masculine Quelles actions de prévention pour quelles réalités ? Avec Hervé LATAPIE, auteur du livre Doubles Vies. Enquête sur la prostitution masculine homosexuelle et Kévin MAURIS, animateur de prévention à Cabiria, chargé du projet Prostboyz. Ce débat sera suivi d'un pot à la Mairie deu 1er arrondissement. Samedi 26 novembre 2011, à l'Atelier des Canulars à 18h : Projection-débat : WELCOME EUROPA de Bruno ULLMER Ce film retrace le parcours de jeunes migrants à travers l'Europe, pour lesquels la prostitution constitue une stratégie de survie. Cette projection sera suivi d'un buffet et d'une soirée festive. Depuis le mois d'avril 2011, ProstBoyz propose une action de santé communautaire pour les travailleurs du sexe qui exerce via internet ou sur les lieux de dragues de la région Lyonnaise. Énormément de questions nous sont posés sur nos actions et sur la prostitution masculine. Voilà pourquoi souhaitons officialiser ce lancement. ------------------------------------------------------------------------- Dimanche 27 Novembre à 20h Ciné Club : « Ne nous fâchons pas » de Georges Lautner, 1966 Antoine Beretto, ancien gangster, est devenu armateur à Collioure. Deux anciens amis, qui ont la police à leurs trousses, lui rendent un jour visite pour être amenés par la mer en Italie et lui empruntent la somme de 40 000 francs. Afin que Antoine Beretto puisse récupérer son argent, ils lui donnent le nom de Léonard Michalon, qui leur doit une dette de courses "une cote à 40 contre 1 qu'il a oublié de nous cigler"
(A. Pousse). Antoine Beretto retrouve ledit Léonard, par l'intermédiaire d'un ami, Jeff. Léonard est en fait un « malfaisant » qui est recherché également par un gang de Britanniques menés par un certain « Colonel »… Antoine et Jeff vont devoir tout mettre en œuvre pour protéger Léonard des tentatives destructrices du "Colonel".
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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 11:43

Saluts à tous(tes) !!!! Nous y voilà, c'est bientôt le mois d'octobre et l'on renouvelle encore une fois notre expérience collective d'autogestion d'une salle destinée à être utilisée un peu par tout le monde, enfin surtout par celles et ceux qui le désirent et qui en général ont quelque chose à exprimer, à revendiquer ou quelques projets alternatifs à financer. L'Atelier des Canulars est un lieu d'expérimentations et d'échanges qui fonctionne sur des bases anti-autoritaires et participatives … C'est aussi une salle qui se veut ouverte à tous(tes) et qui désire permettre à des collectifs, des groupes ou à des associations n'ayant pas de lieu de pouvoir prendre la parole et de diffuser leurs idées ... Alors on commence tout de suite par le résumé de la programmation du mois d'Octobre…

 

Dimanche 2 Octobre à 20h Ciné Club : « Cannibal Holocaust » de Ruggero Deodato

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Lundi 3 Octobre à 19h30 Théâtre : « Le testament de Vanda » de Jean-Pierre Simeon

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Dimanche 9 Octobre à 20h Ciné Club : film surprise

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Vendredi 14 Octobre à 20H30 Resto Végétarien Médiéval

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Samedi 15 Octobre à partir de 20h BOUM latino en soutien à la Caisse de Solidarité

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Dimanche 16 Octobre à 20h Ciné Club : « Easy Rider » de Dennis Hopper

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Vendredi 21 Octobre à 18H30 Théâtre : « Le jugement des lois »

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Dimanche 23 Octobre à 18h Ciné Club : « L’ami Yabon » de Rachid Bouchareb, « Les statues meurent aussi » d’Alain Resnais et Chris Markers, « Afrique 50 » de René Gauthier

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Dimanche 23 Octobre à 20h Ciné Club : « Une journée portée disparue » de Philip Brooks et Alan Hayling

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Samedi 29 Octobre à partir de 14h Après midi pour les petits monstres !!!

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Dimanche 30 Octobre à 20h Ciné Club : « La nuit de tous les mystères » de William Castle

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ET MAINTENANT VOILA TOUT LE PROGRAMME EN DÉTAIL !!!!!


Dimanche 2 Octobre à 20h

Ciné Club : « Cannibal Holocaust » Film d'horreur italo-colombien réalisé en 1980 par Ruggero Deodato sur un scénario de Gianfranco Clerici. Tourné dans la forêt amazonienne, le film met en scène une expédition de secours partie à la recherche de quatre reporters disparus deux mois auparavant dans la jungle.


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Lundi 3 Octobre à 19h30

Théâtre : « Le testament de Vanda » de Jean-Pierre Simeon

Mise en Scène: Emmanuelle MONNIN Avec: Sabine CHOUMILOFF Présenté par la « Compagnie de la Rue qui Marche » La guerre au Kosovo, la vie dans la rue en France, le centre de rétention dans lequel sont enfermés Vanda et son bébé, fournissent la trame d'un récit, dans lequel Jean-Pierre Siméon nous prend à témoin. Ses mots sont âpres, crus et pleins de poésie tout à la fois, des mots qui reviennent comme une litanie intérieure, des mots denses qui s'égrènent au fil de la pensée de Vanda, prenant tout leur sens au fur et à mesure qu'elle raconte. Vanda est victime de la guerre, victime de l'exclusion sociale. Pourtant, elle n'est pas que victime. Femme volontaire, déterminée, révoltée, violente... elle a besoin de tout dire à son bébé sans rien omettre, ni de la violence qu'elle a vécu, ni de sa vie, heureuse, d'avant la guerre. Tout est là, avec la même intensité un peu folle. Vanda nous parle d'elle avec les mots de Siméon, des mots qui sont les porte-paroles des sans-papiers, des sans-logis, des femmes en temps de guerre. Le texte se promène quelque part, entre l'universalité de cette histoire et le parcours singulier de Vanda, celle qui a décidé de transmettre quelque chose de vital malgré une vie devenue indigne et insupportable. De par sa force, ce monologue, nous invite, constamment, à un véritable défi de travail théâtral qui est, d'incarner Vanda jusqu'aux limites de sa propre existence, limites dans lesquelles le morbide et le vivant s'affrontent sans arrêt.


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Vendredi 14 Octobre à 20H30

Hoye Hoyé Damoiselleaux, venez festoyer à l'Atelier des Canulars et vous délectez de porée, épices et autres mets médiévaux au son du Psaltérion, sacqueboute, guiterne... RestoVeget tous les 2ème vendredi de chaque mois.


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Samedi 15 Octobre

BOUM latino en soutien à la Caisse de solidarité !

Venez donc vous déhancher sur des rythmes endiablées à partir de 20h00. Cocktails à gogo !

La Caisse de Solidarité : c’est quoi ? Se retrou¬¬ver avec les flics sur le dos, menot¬¬tés, la gueule par terre, en garde-à-vue, puis fina¬¬le¬¬ment au tri¬¬bu¬¬nal avec une bonne amende ou quel¬¬ques mois de prison : c’est une situa¬¬tion de plus en plus cou¬¬rante, qui touche de plus en plus de monde. Avec la mul¬¬ti¬¬pli¬¬ca¬¬tion des lois sur la sécu¬¬rité, le moin¬¬dre écart suffit et il en faut peu pour deve¬¬nir ill鬬gal. Plusieurs mois de prison pour avoir participé aux manifestations émeutières d'octobre 2010, des contrô¬¬les d’iden¬¬tité qui se trans¬¬for¬¬ment en « outrage et rebel¬¬lion », des mises en examen pour avoir par¬¬ti¬¬cipé à des occu¬¬pa¬¬tions de fac... Face à cela, gén鬬ra¬¬le¬¬ment, il faut se démer¬¬der tout seul : trou¬¬ver un avocat, élaborer une défense, payer des frais de jus¬¬tice, can¬¬ti¬¬ner en prison. Parfois on est sou¬¬tenu par la famille, par des amis, par un syn¬¬di¬¬cat. Parfois non. En tout cas ce n’est pas suf¬¬fi¬¬sant. Face à la répres¬¬sion, à la police, à la jus¬¬tice, il devient néces¬¬saire de s’orga¬¬ni¬¬ser. S’orga¬¬ni¬¬ser sur du long terme pour trou¬¬ver de la thune et la mettre en commun, pour payer des frais de jus¬¬tice, pour trou¬¬ver de bons avo¬¬cats qui s’occu¬¬pent de ces affai¬¬res. S’orga¬¬ni¬¬ser ce n’est pas « aider les autres qui en auraient besoin », c’est se retrou¬¬ver à partir de ce qu’on vit, se tenir concr謬te¬¬ment et faire face ensem¬¬ble. Pour des témoi¬gna¬ges, infor¬ma¬tions : 06-43-08-50-32 caissedesolidarite@riseup.net


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Dimanche 16 Octobre à 20h

Ciné Club : " Easy Rider " Film américain réalisé par Dennis Hopper en 1969,

Road movie devenu culte depuis l'emblème de la génération hippie des années 1960-1970. Il raconte l'échappée de deux jeunes motards, Wyatt (Peter Fonda) et Billy (Dennis Hopper), qui après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident d'employer leur bénéfice pour quitter Los Angeles afin d'aller participer à la célébration du Carnaval de la Nouvelle-Orléans. Durant leur traversée des États-Unis, les protagonistes vont rencontrer une communauté hippie et leur mode de vie. Accusés abusivement de participer illégalement à un défilé, ils se retrouvent rapidement en prison où ils rencontrent George Hanson (Jack Nicholson), celui-ci se joignant à eux par la suite. Les trois compères vont alors découvrir l'Amérique profonde, raciste et conservatrice, qui refuse l'évolution des années 1960.


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Semaine Anticoloniale Lyonnaise du 14 au 26 Octobre

Organisé par Survie Rhône avec la collaboration du collectif du 17 octobre 1961, de la maison des Passages et de L’AECAL

Vendredi 21 Octobre 18h30

Théâtre : « Le Jugement des Lois » Mise en procès contradictoire et polémique du Code Noir, du Code de l’Indigénat et du Code des Étrangers avec Jérôme GIUSTI, avocat, et Maylis Isabelle BOUFFARTIGUE de la Compagnie de théâtre Monsieur Madame.


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Dimanche 23 Octobre

Ciné Club :

À 18h – courts métrages « L’ami Yabon » film d’animation, sur le massacre de Thiaroye (Sénégal, 1944) du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb

« Les statues meurent aussi » documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker et Alain Resnais sorti en 1953. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? »1, les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anticolonialiste.

« Afrique 50 » de René Vauthier Commande de la Ligue de l'enseignement destinée à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies. Sur place, il décide de témoigner d'une réalité non commandée, le film sera interdit pendant plus de quarante ans. Ce sera le premier film anticolonialiste français, chef-d’œuvre du cinéma engagé, qui lui vaudra 13 inculpations et une condamnation de prison.

À 20h – documentaire « Une journée portée disparue » de Philip Brooks et Alan Hayling


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Samedi 29 Octobre à partir de 14h

Après-midi pour petits monstres. Des sorcières gentilles organisent un Bal horrifique avec des jeux effrayants, des maquillages dégoulinants, un gouter à vomir, de la musique à réveiller les hamsters morts… Viens déguiser ou pas !!


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Dimanche 30 Octobre à 20h

Ciné Club : « La nuit de tous les mystères » de William Castle - 1959. Entre film d'épouvante et comédie noire. Le milliardaire Frederick Loren organise avec son épouse, la ravissante et cupide Annabelle, une réception un peu particulière : il propose 10 000$ à cinq personnes afin qu'elles acceptent de passer une nuit dans son manoir. Des meurtres particulièrement horribles ont été commis dans la demeure, et depuis, les lieux sont le théâtre de phénomènes paranormaux. Les invités s'installent dans la maison hantée. A minuit, les portes se ferment : elles ne s'ouvriront qu'au lever du jour. La terreur commence...

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 20:34

 

Mardi 7 juin à partir de 18h30 :

Soirée avec Les "Voci di mezzo de Milan"

 

**** à 18h30 **** Atelier de Chants populaires italiens ouvert à tous-toutes

**** à 20h30 **** Chantée collective, avec qui voudra

 

Y aura aussi à grignoter à prix libre (tartes...)

 

Les Voci di mezzo de Milan est...

Un groupe de chant populaire italien, avec un répertoire qui comprend des

chants sociaux, populaires, de travail, de la résistance et de la

tradition anarchiste et libertaire..

 

www.vocidimezzo.it

 

La soirée est en soutien aux projets menés par cette chorale et le lieu

milanais qui l'héberge.

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Dimanche 12 juin à partir de 20h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : " The Bubble " de Eytan Fox, Israël, 1h57, 2007

 

Le film raconte une histoire d’amour entre deux jeunes hommes, l’un

israélien et l’autre palestinien avec pour contexte la tragédie et les

horreurs du conflit entre Israël et Palestine.

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Samedi 18 juin à partir de 14h :

En marge du festival annuel de la Boulangerie du Prado ,l'Atelier des

Canulars organise une après-midi jeux pour enfants avec

"l'Ilot Pirate" .

 

*** à partir de 18 h ***

Concert de musique traditionnelle latino américaine au profit de

l'association Panpachay.

 

"Panpachay" est une association franco péruvienne, de loi 1901, à but non

lucratif, créée il y a 7 ans. Elle apporte un soutien pluridisciplinaire

aux enfants défavorisés de 5 écoles de la ville d’Arequipa, au Pérou. Les

lundis, mercredis et vendredis de la semaine scolaire, entre vingt et

trente enfants de 6 à 15 ans reçoivent une aide scolaire, alimentaire, médicale,

psychologique et sociale. Les petits bénéficiaires de l'association ont

des vies difficiles: leurs familles, souvent monoparentales, vivent

généralement dans une grande pauvreté. En 2010, un tiers des enfants étaient confrontés

à des problèmes de violence familiale. Les résultats scolaires désastreux

répercutent ces difficultés, engendrant un cercle vicieux dont l’enfant ne

peut sortir seul. Le programme de Panpachay permet d’enclencher une

dynamique positive et de faire acquérir confiance et autonomie aux

enfants, en abordant globalement l'ensemble des problèmes de leur environnement, et

leurs conséquences."

 

Entrée à prix libre.

 

*ASSOCIATION PANPACHAY (FRANCE)*

13 cours Gambetta F-69003 Lyon

www.panpachay.blogspot.com

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Dimanche 19 juin à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : " Machete " de Robert Rodriguez,USA,1h45,2010

 

Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour

porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il

s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une légende…

 

Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de la

drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à

oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un coup monté font de lui

l’homme le plus recherché du pays.

 

Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur de

révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les bénédictions

que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un chemin à coups de

rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la

vengeance et la rédemption…

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Dimanche 26 juin à partir de 20h (film à 20h30) :

Ciné-club :" Le Violon " de Francisco Vargas, Mexique, 1h38, 2006

 

Il s’agit d’une œuvre forte sur un pays où les droits de nombreuses

minorités sont bafoués, dans lequel des tensions violentes entre le

gouvernement et des paysans rebelles perdurent et ne semblent jamais

cesser.

 

Le Violon est un film peu parlé, dans lequel de nombreux plans sont fixes,

où le mouvement de la caméra cherche à se dissimuler au profit de jeux

d’ombres et de lumières éblouissants. Ces derniers confèrent à chaque

cadre une dimension photographique rappelant à la fois la photographie

sociale, qui cherche à s’approcher du réel, à montrer et à dénoncer des

conditions d’oppression et de misère dans le monde entier.

 

A travers une histoire simple et belle, une fiction dans laquelle la

musique joue une place primordiale puisqu’elle est la gardienne des

traditions d’une culture mise en péril, à l’aide d’une esthétique d’une

rare beauté, le Violon envoute et choque, démontrant que le film politique

peut encore être promis à un bel avenir.

 

OU ALORS POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT CONNAITRE L'HISTOIRE DU FILM :

 

Don Plutarco et son fils mènent une double vie. Fermiers et musiciens

itinérants, ils font également partie de la guérilla qui tente de

renverser le gouvernement.

Un matin, les leaders de leur mouvement sont capturés par l'armée. Don

Plutarco parvient à s'enfuir dans la montagne avec les femmes et les

enfants, tandis que le reste des rebelles organise la contre-attaque. Mais

un problème majeur reste à résoudre : la plupart des munitions est restée

cachée dans le village encerclé par les soldats...

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Mardi 28 juin à partir de 20h (représentation à 20h 30) :

**Débris**

 

n.m Reste d’une chose brisée / titre de la pièce de Dennis Kelly / prénom

d’un bébé trouvé dans les ordures.

Personnages : Mickaël : frère de Michelle, Michelle : sœur de Mickaël

Surgis de leur souvenirs : Onclenri, papa, Mr Smart and Smile, Guy un

gorille, Débris, la mère un peu

 

Probablement tout droit sortis d’une HLM minable, Michelle et Mickaël se

sont construits au côté d’un père foireux, qui depuis la mort de la mère

prétexte sa conversion au catholicisme pour ne boire plus que du vin (...)

Figures échouées d’une société malade, pauvres de tout, en mal

d’affection, ils se racontent devant nous, ils s'appliquent, nous

entrainent. Refusant résolument le pathétique, ils installent une

auto-dérision communicative.

Avoir presque envie, ça, ça les fait rire! Aujourd’hui l’espoir peut

paraître absurde, non ? Vous avez envie, vous?

 

" Il nous arrive souvent de croire qu'on ne sait pas bien faire mais en

fait on le fait hyper bien"

 

Création théâtrale de L’Intranquillité

Texte de Dennis Kelly

Mise en scène par Joséphine Gelot

Avec Christelle Gault et Bastien Mignot

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 21:17

 

Jeudi 12 mai à partir de 20h :

 

Les enthousiastes présentent un film de Stan Brakhage, "Dog Star Man",

1961-64, 1h04, 16mm

 

"Composée de transfuges du département cinéma de l'université Lyon 2 en

mal d'images débridées, l'association Les Enthousiastes s'évertue à

défendre un cinéma au parti pris fort, à l'image du cinéma documentaire

étudiant lors des deux dernières éditions de Docencourts, mais aussi, à

l'occasion, du cinéma expérimental.

 

C'est ainsi qu'après avoir passé l'hiver au chaud ils reprennent du

collier avec la projection à l'Atelier des Canulars de Dog Star Man, œuvre

majeure du pape du cinéma expérimental Stan Brakhage. Un film en cinq

parties, pour une durée totale d'environ 1h, qui mêle à la fois film

peint, images en négatif, flicker, ou encore simplement images filmées.

Brakhage compose une véritable mystique de l'image, qui dépasse ici le

seul champ du cinéma, faisant de son héros une sorte de Prométhée moderne.

Un film exceptionnel rarement montré dans son intégralité."

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Samedi 14 Mai à partir de 20h :

 

Collectif RomEro présente : Capriccio latino-américain.

Soirée autour du romantisme érotique dans l’art latino-américain.

 

*Un regard poétique sur “la nueva trova”(évolution de la chanson engagée)

: Silvio Rodriguez, Pablo Milanes, Victor Jara, Alejandro Filio, Luis

Eduardo Aute...

Musicien invité: Pablo Ossandón (compositeur/guitariste)

 

*Une promenade picturale et audiovisuelle sur l’érotisme, le romantisme et

la tendresse comme sources d’inspiration dignes de la plus haute

expression, illustrée par des textes emblématiques de la poésie

sensuelle.

 

Une caresse pour les yeux, les oreilles et l’âme.

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Dimanche 15 Mai à partir de 20h (film à 20h 30) :

 

Ciné-Club : "Le Festin Nu " de David Cronenberg,

(britannique,américain,canadien,japonais), 1h55, 1991.

 

Une oeuvre folle, malade, traumatisante et jubilatoire

 

Dur dur de donner son avis sur une œuvre aussi atypique. Le festin nu,

oeuvre culte à la réputation assez inégalable, est un véritable trip

cinématographique. Le film idéal pour tous ceux qui aiment la nouveauté,

la liberté, un cinéma sans règles, pas linéaire, digne d'une oeuvre d'art

à part entière. Si les spectateurs trouveront communément des thèmes chers

à Cronenberg et des aspects plus ou moins facilement identifiables, Le

festin nu est un film dans lequel il faut se plonger sans à priori et où

chacun y trouvera des échos et interprétations personnelles. Le genre même

de long métrage que l'on peut se passer en boucle tout en trouvant à

chaque vision de nouvelles subtilités. Formidablement interprété, réalisé

avec brio, c'est sans doute l'un des films les plus fous de Cronenberg,

celui qui témoigne le plus d'une folie à la fois effrayante et

passionnante.

 

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Vendredi 20 Mai à partir de 20 h :

Le resto Végétarien du Canular ... (tous les 3ème vendredi du mois).

Restaurante mexicano, Zapata derrière les fourneaux! (et Eddie Guerrero à

la vaisselle)

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Dimanche 22 Mai à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Les tontons flingueurs", Georges Lautner, 1963,

France-Allemagne-Italie, 105 min

 

"Fernand Naudin, ex-truand rangé, est appelé d'urgence par un des anciens

"frères d'armes" qui lui a gardé toute sa confiance : surnommé "le

Mexicain", ce dernier est mourant et veut charger Fernand non seulement de

ses affaires mais aussi de veiller sur sa fille Patricia. Héritage très

lourd, car les affaires en question sont plutôt louches - un tripot, une

distillerie clandestine et une maison close ! - et convoitées par toute la

bande qui secondait le Mexicain ; quant à Patricia, c'est une écervelée

qui ne pense qu'à Antoine - un jeune snob tout aussi superficiel..."

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Dimanche 29 Mai à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Six-string samurai", de Lance Mungia, USA, 1998, 91 min.

 

"Dans une réalité alternative, l'URSS a mis fin à la guerre froide par

divers bombardements nucléaires sur les États-Unis, réduisant la

toute-puissante nation à l'état de désert où traînent encore quelques

radiations. L'Armée rouge a pris le contrôle des ruines, et les quelques

survivants ont refait leur vie tant bien que mal. Lost Vegas est la

dernière cité encore debout et est régie par Elvis, dernière autorité

connue et King du rock'n'roll. Mais voilà, la radio annonce qu'après des

années de règne, le King est mort..."

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 21:13

 

Dimanche 3 Avril à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : Big Fish, Tim Burton, US, 2003, 125 min

 

L’histoire à la fois drôle et poignante d’Edward Bloom, un père débordant

d’imagination, et de son fils William. Ce dernier retourne au domicile

familial après l’avoir quitté longtemps auparavant, pour être au chevet de

son père, atteint d’un cancer. Il souhaite mieux le connaître et découvrir

ses secrets avant qu’il ne soit trop tard.

L’aventure débutera lorsque William tentera de discerner le vrai du faux

dans les propos de son père mourant.

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Jeudi 7 Avril à partir de 20h :

Soirée organisée par l'association Survie Rhône.

Lecture de textes sur le génocide du Rwanda.

 

"Le 7 avril 1994, débutait au Rwanda, un génocide qui allait durer trois

mois, causant la mort de près d'un million de personnes. Perpétré par les

milices du Hutu Power, ce génocide put être mis en oeuvre grâce au silence

de la communauté internationale et au soutien de la France aux bourreaux.

Soutien financier, politique et militaire que, dix-sept ans après, de trop

nombreuses personnes tentent encore de nier. Pour commémorer et comprendre

ce qui s'est passé, Survie Rhône vous invite à des lectures de textes sur

le Rwanda"

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Vendredi 8 Avril à partir de 20h :

Les Inattendus, projections de films de Till Roeskens

 

VIDEOCARTOGRAPHIES : AïDA, PALESTINE de Till Roeskens

Quelque part, au milieu d'un entrelacs de frontières : un camp de

réfugiés.

Pris dans une géographie de jour en jour plus absurde, des hommes, des

femmes, des enfants se battent pour leur liberté de mouvement, s'obstinent

à vouloir simplement vivre leur vie. Avec courage, avec ruse, avec humour

aussi.

Nous ne verrons pas leurs visages. Nous ne verrons pas les lieux dont ils

nous parlent. Nous serons pourtant projetés au plus proche de leur

expérience intime du monde, en suivant trait à trait les cartes qu'ils

dessinent pour figurer la complexité de ce qui les entoure.

France / Territoires Palestiniens - 2008 - 46' - Vidéo

 

UN ARCHIPEL de Marie Bouts & Till Roeskens

« Il existe un continent où les cartes géographiques ne sont pas

dessinées, mais chantées. Chacun y est le chanteur d'un chemin, le gardien

d'une trajectoire possible. Perdus entre les autoroutes, les centres

commerciaux, les chantiers, les immeubles et les friches de la banlieue

nord-est de Paris, nous avons proposé aux personnes rencontrées ça et là

d'inventer ce continent avec nous. Nous les avons suivies sur leurs pistes

à travers des villes qui nous semblaient sans fin. Nous avons écouté leurs

paroles. »

France - 2010 - 61' - Vidéo

 

Projections suivies d'un échange sur les films, en présence de Till

Roeskens et des Inattendus

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Dimanche 10 Avril à partir de 20h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Le sens de la Vie", Monty Python, UK, 1983, 107 min

 

Dans l'aquarium d'un grand restaurant, des poissons observent leurs

anciens camarades se faire manger par les clients humains. Philosophes,

ils se mettent à discuter du sens de la vie, et suivent avec intérêt une

émission de télévision qui aborde précisément ce thème. Sur cette base, le

film enchaîne divers sketches qui abordent les différentes étapes de la

vie, de la naissance à la mort (et au-delà !) en passant par la guerre, la

religion, l'éducation sexuelle, la quête de bonheur, le don d'organes et

les matches de rugby prof-élèves...

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Vendredi 15 Avril à partir de 20 h :

Le resto Végétarien du Canular ... (tous les 3ème vendredi du mois).

Vas-y Franky, c'est bon... ce qu'il y aura dans les gamelles!!

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Dimanche 17 Avril à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Talons Aiguilles", Pedro Almodovar, 1991, Espagne, 1h53

 

Un classique d'Almodovar entre thriller, film pop et comédie loufoque...

L'histoire :

Après des années d'absence, Becky Del Paramo, célèbre chanteuse pop des

années 1960, rentre à Madrid. C'est pour trouver sa fille, Rebecca, mariée

à un de ses anciens amants, Manuel. Becky comprend vite que le mariage de

Rebecca est un naufrage surtout quand Manuel lui propose de reprendre leur

ancienne relation. Une nuit, Manuel est assassiné…

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Vendredi 22 Avril à partir de 20 h :

Par l'association France Amérique Latine,

Soirée de soutien à un projet de radio alternative , dans le département

de Tarija en Bolivie.

Projection d'un documentaire sur le programme de communication populaire

de la confédération des femmes paysannes et indigènes. Ca sera suivi d'une

présentation du projet, et d'une fiesta!

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Dimanche 24 Avril à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : Ca tourne à Manhattan, Tom DiCillo, 1994, US, 90 min

 

Ce film retrace la journée de tournage d'un film ou rien ne va se dérouler

comme prévu... Une équipe maladroite, une actrice névrosée un photographe

susceptible... tout pour un bon film !

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Samedi 30 Avril à partir de 20 h :

Une fête de lancement et de soutien au livre "semaines agitées, parution

collective, émotive et stratège. Mouvement contre la réforme des

retraites-lyon-octobre 2010".

 

Il y aura à boire, à manger, et surtout le livre en exclusivité mondiale!

Un livre avec de vrais morceaux de grévistes dedans!

Ne manquez pas cette occasion unique de parfaire votre réflexion politique

et de trinquer avec les auteurs (ou de leur jeter des tomates).

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 22:18

 

Dimanche 6 Mars à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Planet Terror", de Robert Rodrigez, 2007, Etats-Unis, 1h45

 

Le second segment du dyptique déjanté Grindhouse

 

"Dans une petite ville près de la frontière mexicaine, un gaz ultra

toxique détenu secrètement dans une base militaire s’échappe et contamine

les voisins immédiats et les passants imprudents.

Ces derniers mutent très rapidement en pseudo-zombis aux cloques

purulentes et commencent à dévorer frénétiquement les habitants qu’ils

croisent sur leur chemin.

Le chaos post-apocalyptique ne va tarder à envahir toute la ville, en

commençant par l’hôpital où les premières victimes infectées sont

envoyées…"

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Vendredi 11 Mars à partir de 20h :

Soirée de soutien à la grève de la faim des sans papiers en Grèce.

 

La soirée commencera par une présentation de la situation et une

discussion sur le sujet.

 

La grève de la faim de plus de 300 immigrants travailleurs a commencé

depuis lundi 25 Janvier 2011. Ils réclament l’évidence: la régularisation

inconditionnelle de tous les immigrés qui vivent et travaillent en Grèce.

 

Depuis les premières heures de cette grève de la faim massive et

coordonnée, l’Etat déchaine sa frénésie contre cette lutte sociale

autogérée sans précédent. Unis, les larbins du gouvernement, les

informateurs des mass medias et toutes sortes de fascistes demandent

l’évacuation des grévistes de la faim du bâtiment de la Faculté de droit,

tout en menaçant de violer l’asile universitaire par l’invasion des forces

de répression de la « junte » démocratique.

Plus d'info sur http://fr.contrainfo.espiv.net/2011/02/

 

Après, vous pourrez goûter à un repas grec tout en écoutant du rebetiko

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Samedi 12 Mars à partir de 20h :

Le CSA hors les murs,

 

En soutien au Centre Social Autogéré, venez nombreux pour vous régaler

puis danser ce soir là!

http://csaxrousse.info/

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Dimanche 13 Mars à partir de 20h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "The Party", de Blake Edwards, 1969, Etats-Unis, 1h39

 

"Un acteur indien, nommé Hrundi V. Bakshi, est recruté par un studio

hollywoodien pour jouer un soldat indigène dans un remake de Gunga Din.

Lors du tournage, cet homme très maladroit détruit un des décors très

coûteux du film.

 

Le producteur très fâché contre le comédien de second ordre demande qu'on

le note sur une liste noire. Suite à une erreur-quiproquo du studio,

Hrundi se retrouve invité à la fête annuelle du studio, à Hollywood.

Pendant la fête, le comédien accumule les gaffes mais n'est pas le

seul..."

 

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Vendredi 18 Mars à partir de 20 h :

Le resto Végétarien du Canular ... (tous les 3ème vendredi du mois).

On commence le weekend des 140 ans de la Commune par un "resto parigot". A

vos fourchettes!

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Samedi 19 Mars à partir de **16h** :

Projection du film La Commune (Paris 1871), Peter Watkins, 2000, 375 minutes

 

"Napoléon III perd la guerre contre la Prusse après un siège de Paris

particulièrement dur pour le peuple parisien. Nous sommes en 1870-1871 et

la misère est grande. Le 17 et 18 mars 1871, le peuple parisien, qui

refuse la capitulation, se révolte. La Commune de Paris est née.

 

Alors que la télévision versaillaise rapporte l'évènement de façon

partielle et orientée, une télévision communarde se crée et s'organise

pour relayer ce moment qui, bien que majeur dans l'histoire du mouvement

ouvrier, reste néanmoins l’une des périodes les plus méconnues de

l’histoire de France.

 

Les équipes de télé se rendent sur les lieux où vit la Commune : mairie,

barricades, clubs féministes, etc. et procède à des interviews pour rendre

compte à la population de la réalité. Les gens disent leurs rêves, leurs

révoltes, leurs combat et opposent leur opinions..."

 

Pour la (les?) pause(s), il y aura à grignoter et à boire!

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Dimanche 20 Mars à partir de 20 h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : SURPRISE (à ne pas louper!!)

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Dimanche 27 Mars à partir de 20h (film à 20h 30) :

Ciné-Club : "Machete", de Robert Rodrigez, Etats-Unis, 2010, 1h45

 

"Ils ont cru qu’il était un simple ouvrier, un bouc émissaire idéal pour

porter le chapeau d’un assassinat politique. Ils ignoraient qu’il

s’agissait de Machete, un ancien agent fédéral hors pair, une

légende…Laissé pour mort après son affrontement avec le puissant baron de

la drogue mexicain Torrez, Machete s’est réfugié au Texas, où il cherche à

oublier son passé. L’assassinat d’un sénateur et un coup monté font de lui

l’homme le plus recherché du pays.Cette fois, Machete est bien décidé à se

laver de ces accusations et à dénoncer une corruption rampante et

tentaculaire. Mais il va trouver sur sa route Booth, un homme d’affaires

prêt à tout entouré d’innombrables tueurs à sa solde ; Von, à la tête de

sa petite armée personnelle, et Sartana, une employée des services

d’immigration prise entre le respect de la loi et son désir de faire ce

qui est juste.Pour l’aider, Machete va faire appel à Luz, la belle au cœur

de révolutionnaire, et au Padre, un prêtre aussi doué pour les

bénédictions que dans le maniement des armes à feu. Se frayant un chemin à

coups de rafales, de sang et de cœurs brisés, Machete cherche à la fois la

vengeance et la rédemption…"

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 08:18

 

Vendredi 1 octobre à 20h

Soirée organisée par les Brigades de Paix Internationales et le Man - Lyon

sur les violations des droits humains en Papouasie occidentale avec le

témoignage de Viktor Mambor, un journaliste Indonésien.

 

Samedi 2 octobre à 20h 

Soirée organisée par l'équipe lyonnaise de l'Association Végétarienne de

France dans le cadre des Journées Mondiales Végétariennes.

Avec un repas 100% végétal à prix libre.

 

Dimanche 3 octobre à 20h 

Ciné-Club : « La nuit nous appartient »

de James gray, Etats-Unis, 2007, 1h45

 

Dimanche 10 octobre à 20 h

Ciné-Club : « Teeth »

de Mitchell Lichtenstein, Etats-Unis, 2007, 1h36

 

Vendredi 15 octobre à 20 h

Le resto Végétarien du Canular (tout les 3ème vendredi du mois !!)

 

Dimanche 17 octobre à 20 h 

Ciné-Club : « Salò ou les 120 journées de Sodome »

de Pier Paolo Pasolini, Italie, 1975, 1h55

 

Samedi 23 octobre à partir de 14 h 

Après-midi pour les enfants, goûter et jeux...

 

Dimanche 24 octobre à 20 h 

Ciné-club : « Burn after Reading »

de Joel Coen et Ethan Coen, Etats-Unis, 2008, 1h35

 

Vendredi 29 octobre à partir de 20 h 

Repas de soutien à la librairie libertaire et associative de la Gryffe.

Amène un tee-shirt pour un atelier participatif de sérigraphie à la

Luttine.

 

Samedi 30 octobre à 20 h

Soirée de soutien organisée par les associations Palenque et le Canular

sur le shamanisme en Amazonie.

 

Dimanche 31 octobre à partir de 20 h 

Bienvenue à la méchante fête d'Halloween ...

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 17:22

 

Vendredi 2 avril, 20h30

« Lait Végétal Party »

Soirée de soutien organisé par et pour la Matos’thèque

 

Dimanche 4 avril, 14h

Ciné-Club exceptionnel !!!

La Commune (Paris, 1871)

 

Vendredi 9 avril, 20h30

Repas de soutien à Cabiria

 

Samedi 10 avril de 14h à 19h et dimanche 11 avril de 9h à 16h

Stage de bases d'autodéfense pour femmes

 

Dimanche 11 avril, 20h

Ciné-club : The Rocky Horror Picture Show

 

Vendredi 16 avril, 20h30

Resto végétarien « Johnny Cash »

 

Dimanche 18 avril, 20h

Ciné-club : Louise-Michel

 

Week end du 23 au 25 avril

Les Inattendus présentent « D'AUTRES REGARDS SUR LE MONDE OUVRIER»

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